Les syndicalistes ne peuvent pas accepter qu’il y ait ce qu’ils qualifient comme une « prolongation » des ponctions sur les salaires des enseignants grévistes pour la seconde fois. Selon Abdoulaye Ndoye, ces ponctions opérées par le gouvernement « remettent en question les efforts consentis par les enseignants et constituent une forfaiture… »
Vu le contexte marqué par une série d’événements à caractère socio-économique, le secrétaire général du cadre unitaire des syndicats des enseignants du moyen et du secondaire, note qu’ils ne « peuvent pas accepter les ponctions opérées sur les salaires des enseignants ».
La réponse du gouvernement à ce sujet ne s’est pas fait attendre. Selon le ministère de l’éducation nationale, « ces ponctions sont légales et justifiées ».
Le directeur de la formation et de la communication au ministère de l’éducation nationale précise que seuls « les fonctionnaires sont concernés par cette mesure de cette fin du mois ».
Selon lui, l’état pourrait par contre « renoncer » à la troisième ponction prévue à la fin du mois d’avril.
Il fait la précision selon laquelle le ministère de l’éducation nationale « avait déjà opéré des retenues sur salaire des agents contractuels à deux reprises ».
Mouhamadou Moustapha Diagne fait savoir que le ministère des finances et du budget « n’avait opéré qu’en seule retenue sur les salaires des fonctionnaires » et par soucis d’équité, poursuit-il, « pour la deuxième fois, les salaires des fonctionnaires ont connus des ponctions conformément aux textes en vigueur ».
Le directeur de la formation et de la communication au ministère de l’éducation nationale note que « le gouvernement est en train d’examiner s’il doit procéder encore à une troisième et dernière retenue sur les salaires » des enseignants qui étaient restés des jours sans travailler lors des moments de grève.
Cependant il conclut qu’en principe, le gouvernement devrait sursoir à cette mesure, vu l’aboutissement des négociations ».
Source Capvertinfos.sn