Si, l’administration Trump reprochait à TikTok d’être un canal utilisé par la Chine pour mener des opérations d’espionnage, de désinformation et de censure pour justifier son blocage sur le sol américain, nous sommes tout à fait en mesure de voir sous un autre angle, l’impact négatif de cette application sur une jeunesse sénégalaise qui se rivalise d’ardeur dans la bouffonnerie, en se transformant en de piètres comédiens de cirque ou parfois, de danseuses (rs) aux allures osées et provocatrices.
Nous sommes tous des jeunes et avons appris et assimilé l’assertion selon la quelle: il faut que jeunesse, se passe ou se fasse, selon le dicton.
Mais nous devrons, aussi s’entendre sur la question de savoir: De quelle manière?
A une époque, très ressente, les dérives provoquées ça et là, pouvaient heurter les sensibilités pour un moment donné, mais avec l’effet du temps, elles se rangeaient aux oubliettes.
Maintenant, avec l’avènement de l’internet, les données ont changé, car aujourd’hui, rien ne se perd, rien ne disparaît, tout se conserve et se garde aussi longtemps qu’existerait la toile.
Celui qui aurait laissé des pitreries à la postérité, qu’il sache, que devant Dieu et les mortels, il aura, laissé un mauvais légs à sa future progéniture.
Qui sait ce que demain sera au point de sacrifier son temps sur des futilités qui peuvent le rattraper le lendemain?
Peut être que parmi ceux qui excellent dans ces inépties, il y a de futur présidentiables, de futur ministres, professeurs d’universités, éducateurs, médecins, imam, où directrice d’entreprise et j’en passe…
Loin de moi, la prétention, de se prendre pour un donneur de leçon ou un sermonneur, mais juste attirer votre attention sur des excès qui peuvent se retourner contre vous.
A bon entendeur.
Babou Bamba.