Le gouvernement de transition du Burkina Faso a tenu hier sa première réunion de conseil des ministres. Tout l’attelage gouvernemental a répondu présent lors de cet important conseil.
Le cadre a servi d’occasion pour le premier Albert Ouédraogo pour magnifier les compétences de son équipe. Il dira que « ces 25 hommes et femmes ont été choisis en fonction de leur compétence, leur probité morale et leur engagement total à servir le pays ».
Il souligne que cette équipe est « conforme » à la charte de la transition. Selon le nouveau premier ministre nommé au terme des assises nationales voulues par le Colonel Paul Henry Damiba, les membres de l’actuel gouvernement de transition « sont pour la plupart des techniciens dans leurs domaines respectifs. Ils sont capables d’impulser une nouvelle dynamique dans la construction d’un Burkina nouveau que le President du Faso et le peuple appellent de tout leurs vœux ».
Pour Albert Ouédraogo, « la situation est certes difficile, mais pas hors de portée pour que nous ayons un sursaut patriotique pour mener ce seul combat qui vaille et qui est de sauver ce pays ».
Ce premier conseil des ministres a été l’occasion pour le chef de l’état, le Colonel Paul Henry Damiba de rappeler au gouvernement sa feuille de route dont les priorités sont déjà définies par la charte et l’agenda de la transition.
A noter que la lutte contre le terrorisme, la restauration du territoire, la réponse à la crise humanitaire, la refondation de l’état, l’amélioration de la gouvernance, la réconciliation nationale et la cohésion sociale, la prise en charge et la réinstallation des déplacés internes dans leurs localités respectives sont autant de priorités auxquelles doivent s’atteler l’actuel gouvernement.
Le chef de l’état a insisté lors de ce conseil sur la « réduction du train de vie de l’état à travers la suppression de certaines activités et l’utilisation rationnelle des ressources du pays ».
Avec Rfi