Il n’y a pas que l’élevage de vaches qui génère du méthane. L’industrie pétrolière et gazière est également responsable d’une part importante de ces émissions, comme vient le rappeler une étude publiée cette semaine dans la prestigieuse revue « Science » et impliquant des chercheurs du CNRS et du CEA et la société Kayrros.
Moins médiatisé que le CO2, le méthane (ou CH4) est aussi un contributeur majeur au réchauffement climatique. S’il persiste moins longtemps dans l’atmosphère (de l’ordre d’une dizaine d’années contre 100 ans pour le CO2), son pouvoir de réchauffement sur un siècle est environ trente fois supérieur.