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Industrie pétrolière africaine : Le Secrétaire général de l’Opep prédit «un avenir radieux»

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Mohammed Barkindo, Secrétaire général de l’Organi­sation des pays exportateurs de pétrole (Opep), qui prenait part à la Conférence-exposition Msgbc oil, gas and power, par visioconférence, a prévu un «avenir radieux» pour l’industrie pétrolière africaine, avec des opportunités de croissance substantielles.

N’ayant pas pu faire le déplacement à Dakar, pour les besoins de la Conférence-exposition Msgbc oil, gas and power, le Secrétaire général de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole a présenté son discours par visioconférence, à l’ouverture de rencontre organisée par Energy, capital an power (Ecp) en partenariat avec le ministère du Pétrole et des énergies du Sénégal. Et dans son message, Mohammed Barkindo a prédit «un avenir radieux pour l’industrie pétrolière africaine, avec des opportunités de croissance substantielles».

En effet, explique le Sg de l’Opep, «le continent abrite cinq des 30 premiers pays producteurs de pétrole au monde et plusieurs principaux pays producteurs de gaz, dont le Sénégal. Le monde continue à dépendre des précieuses ressources de l’Afrique à long terme, afin de répondre à la demande mondiale croissante de pétrole et de gaz».

Il rappelle qu’en «2019, l’Afrique a produit environ 8,5 millions de barils de pétrole par jour (mb/j), soit environ 9 % de la production mondiale». Et de souligner que «le World oil outlook 2045 de l’Opep prévoit que l’Afrique augmentera sa capacité de raffinage de 1,2 mb/j d’ici 2026, par rapport à son niveau actuel de 4 mb/j ; avec la croissance de la demande à long terme du continent qui devrait entraîner une augmentation des débits de raffinerie de 5 mb/j d’ici 2045, contre 2,4 mb/j en 2019».

Dans le secteur pétrolier et gazier, M. Barkindo a déclaré qu’environ «1500 milliards de dollars seront dépensés dans le monde entre 2021 et 2045, dont 450 milliards de dollars investis dans de nouveaux projets de raffinerie et l’expansion d’unités existantes en Afrique, ce qui augmentera le produit raffiné local…».
Le Sg Barkindo n’a pas occulté la question relative à la transition énergétique. Compte tenu du besoin urgent de réduire la pauvreté énergétique et de se remettre des impacts de la pandémie mondiale du Covid-19, il a souligné que : «L‘aspect environnemental des exigences de gouvernance sociale et environnementale a tendance à l’emporter sur la nécessité de résoudre les problèmes sociaux et de développement en Afrique, notant que, alors que l’Afrique ne représente que 3% des émissions mondiales, près de 600 millions de personnes sur le continent n’ont pas accès à l’électricité et à des combustibles de cuisson propre.»

En tant qu’industrie, déclare-t-il, «nous devons aborder ces questions critiques ensemble par le dialogue et la coopération, en veillant à ce que toutes les voix soient entendues et que tous les points de vue soient pris en compte. Notre organisation souhaite travailler et renforcer nos relations avec les acteurs de l’énergie en Afrique de l’Ouest et dans tout le bassin du Msgbc».

Pour conclure, il a appelé à «travailler avec toutes les parties prenantes de l’industrie, pour assurer un climat propice aux investissements, durable et qui profite à la fois aux producteurs et consommateurs».

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