L’homme est au summum du progrès et des découvertes par la science et la technologie.
Le monde à depuis fort longtemps quitté sa cuve morcelée et immaculée pour épouser celle d’un village planétaire hautement polarisé et fortement cosmopolite.
L’être humain, conquérant de la terre et de l’espace, qui par le miracle de la science a dompté le cosmos, par la découverte de l’ADN a révolutionné la médecine, par la magie de l’internet a recousu le globe et par la menace de l’arme nucléaire a asservi les peuples est pourtant désespérément en manque de quelque chose qui le laisse dérouté de son être et infirme de son essence.
De ces grandes et imminentes découvertes, il n’y a pas une seule dont le revers ne lui soit le pire des cauchemars!
Mondialisation des consciences, égalité des genres, parité des sexes, explosion des phénomènes de libertinages, dépravation des mœurs, disparition des valeurs morales, tels sont les concepts qui régissent l’humanité dans sa vulnérable intégralité.
Que c’est dommage!
Cet Homme qui a tout, n’est pas en paix, il n’est pas heureux. Il fut incapable malgré ces innombrables décèlements et conquêtes de découvrir l’ultime finalité de la quête existentielle : Le Bonheur.
Cet Homme, au deuxième millénaire de son ère se bouscule, s’accule, et se poursuit aux frontières extrêmes de son intégrité primitive.
L’embryon familiale éclate ;
Le compte bancaire démolit le « banc du coeur »
L’homme se désolidarise de son humanité;
La parenté par l’éprouvette remplace celle du sang ;
La fornication devient la règle d’art;
La probité fait ces cartons;
L’abjection installe les siens;
Le monde se sépare de son éclat;
La perversion règne dans la perfection!
L’ÂME SE SUICIDE et laisse derrière elle, un gendarme corporel dont le général n’est que l’ombre de ses propres passions et fantasme obscurs, elle laisse une carcasse vide de sens et assoiffée de lumière.
Cet Homme, s’est atteint dans ce qui l’élevait le plus, ce qui faisait sa suprématie à l’endroit de tout autre que lui:
Il S’EST ATTEINT DANS SON HUMANITÉ!
Il est aujourd’hui le plus redoutable ennemie de lui-même.
Avec la détérioration de la couche d’ozone, le fort degré de criminalité et l’éparpillement scandaleuse des maladies sexuellement transmissibles, il a finit de se rendre contraire à son propre environnement.
La morale de tout ceci est donc incontestablement la notification par l’homme que ce n’est pas l’accomplissement de miracles scientifiques qui le mène au bonheur mais c’est ce qui, dans ce qu’il a d’humain, l’élève et l’accomplit.
Or, c’est exclusivement la foi qui conjugue l’Homme avec son humanité originelle et l’éloigne des chantiers du regret ultérieurs.
Le Seigneur (swt) nous dit :
« Et avertis-les du jour du Regret, quand tout sera réglé; alors qu’ils sont [dans ce monde] inattentifs et qu’ils ne croient pas. »
Le Prophète (sws) nous disait :
« Qui préfère sa vie terrestre nuit à sa vie dernière ; et quiconque préfère sa vie dernière nuit à sa vie terrestre. Dès lors, préférez ce qui dure et demeure à ce qui passe et s’efface »
Cheikh Ahmadou Bamba (rta) nous disait:
«Sachez-le, le monde ici-bas et la vie dernière sont comme deux coépouses : la satisfaction exclusive de l’une rime avec l’abandon définitive de l’autre; mieux ils sont comme l’Orient et l’Occident, en a ce sens que tout ce qui se penche vers l’une s’écarte de l’autre ».
Ainsi, nous serions à mener le monde si nous avions correctement perçu son idéal et là, nous serions sages avant d’être intelligent car le savoir sans la sagesse est un danger pour l’Homme. C’est ce qui est à la source de ces grandes nations dont les tours et les monuments ne peuvent cacher l’indigence morale et la crise existentielle.
Réveillons-nous, soyons conscients, mais surtout, ne nous laissons pas entrainer sur les sentiers incertains de ce nouvel ordre qui se veut de réunir l’humanité autour d’une toute nouvelle foi, celle qui règne au royaume de la « religiosité sans Dieu ».
L’homme est certainement à la base de toutes ses problèmes existentiels et ce parce qu’il refuse d’avouer sa faiblesse et de placer son espoir en Celui qui n’en détient aucune.
Il surf sur une planche faite de vulnérabilité et de fragilité (les passions) au sein de vagues imbibées de menaces et de danger (la vie).
André Malraux disait :
« Le 21ème siècle sera religieux ou ne sera pas »!
André Malraux était un homme avisé.
L’humanité n’a plus le choix, elle n’a plus d’autre alternative que le repentir et le retour en urgence à la foi, à la « propreté morale », à la version initiale et authentique de ses composants.
Elle se doit de ressusciter avec toute sa force, son « âme » qui ne pouvant plus « respirer » dans un corps dont les souillures l’étranglaient, s’est donné la mort pour pouvoir « soupirer ».
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