google.com, pub-8963965987249346, DIRECT, f08c47fec0942fa0
Informer juste notre devoir !!!

2,3 milliards FCFA virés à Green 2000 avant l’enregistrement du contrat

0 7

La Brigade des affaires générales (BAG) a démarré ses auditions dans l’affaire Prodac. Khadim Ba, directeur général de Locafrique, extrait de prison, a révélé être le premier à lancer l’alerte après avoir découvert des factures suspectes. D’après les vérificateurs, le coût global du projet est estimé à 26,6 milliards de FCFA, un montant jugé exorbitant au vu de l’impossibilité d’atteindre l’objectif stratégique de création massive d’emplois, tel que confirmé par tous les acteurs, ce qui a suscité des soupçons de surfacturation de la part du bailleur.

 

Le rapport de l’IGF signalait que, sans la moindre vérification, 12,6 milliards de FCFA avaient été décaissés en faveur de Green 2000. Ce montant n’inclut pas les factures impayées à l’époque, évaluées à tort à 5,3 milliards de FCFA.

 

Ainsi, le cumul des sommes déjà versées et des factures en attente totalise 17,2 milliards de FCFA. Or, en parallèle, les prestations exécutées sur le terrain étaient largement insuffisantes. Par exemple, pour le site d’Itato, Green 2000 a présenté deux factures d’un montant total de 3,4 milliards de FCFA, dont 1,2 milliard déjà versé en avance, alors que les études ne sont même pas encore disponibles et qu’aucun équipement n’a été livré.

Dans leurs conclusions, les enquêteurs ont recommandé l’ouverture d’au moins deux informations judiciaires.

 

Ce lundi 14 octobre, libération souligne dans ses colonnes que l’Igf a révélé une violation des règles importantes lors de l’exécution du contrat avec Green 2000 et le Prodac avant même l’enregistrement. 2,3 milliards de F CFA ont été virés à Green 2000 en 3 paiements. 4 demandes de paiement entre le 9 mars et le 8 juillet 2016. Le contrat en question a été notifié à Green 2000 le 25 juillet 2016.

 

« L’article 6 du contrat lie clairement le versement de l’avance de démarrage à l’accomplissement des formalités d’approbation et d’enregistrement du contrat. L’article 5.2 de la convention de financement requiert comme préalable au paiement de cette avance, la notification de l’ordre de service de démarrage des travaux à la société Green 2000 », rappelle Libération.

 

L’Igf a qualifié cette violation des termes du contrat et de la convention de financement du programme d’«anachronisme difficile à qualifier».

 

L’ancien ministre Mame Mbaye Niang, au moment des faits présumés patron du département de la Jeunesse, tutelle du Prodac, est cité dans cette affaire. Il l’a toujours contesté, allant jusqu’à avancer que le document en question n’existe même pas. Ousmane Sonko, alors opposant, avait défendu le contraire. Ce qui lui a valu la condamnation pour diffamation, qui a conduit à son inéligibilité à la dernière présidentielle.

 

Devenu Premier ministre, le leader de Pastef avait déclaré que non seulement le rapport de l’Igf en question était disponible, mais qu’il a été transmis à la justice.

Leave A Reply

Your email address will not be published.