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2022 : une année endeuillée par des meurtres tragiques

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Les meurtres de femmes survenus en 2022 ont suscité la consternation au Sénégal et poussé certains citoyens à réclamer la restauration de la peine de mort dans l’arsenal juridique du pays.

 

Voici quelques exemples de ces affaires tragiques.

Les Sénégalais continuent de s’interroger sur la flambée de la criminalité au cours de cette année, qui a connu plusieurs faits divers tragiques.

Darou Tanzil, un quartier de Touba (centre), a été, le 20 décembre dernier, le théâtre d’une tentative de viol qui a viré au drame.

Une domestique âgée de 14 ans y a été poignardée à l’abdomen par un individu qui a tenté d’abuser d’elle, dans son lieu de travail. Admise au bloc opératoire de l’hôpital Matlaboul Fawzeini, la fille mineure est finalement décédée dimanche 25 décembre, au moment où la communauté chrétienne célébrait la naissance de Jésus-Christ.

Le certificat médical a fait état d’‘’une plaie pénétrante de l’abdomen [causée] par un poignard ayant entraîné une section de la veine cave inférieure, une plaie punctiforme de l’estomac’’.

La ministre de la Femme, de la Famille et de la Protection des enfants, Fatou Diané, s’est rendue à Touba, où elle a promis à la famille de l’adolescente que justice serait faite.

Pendant ce temps, le commissariat de police de Janatou Mahwa, à Touba, a ouvert une enquête pour retrouver l’auteur de cette agression, qui est en cavale.

En octobre dernier, le quartier de Liberté 6 Extension, à Dakar, avait à son tour vécu une scène d’horreur, avec la découverte du corps sans vie d’une infirmière âgée de 37 ans. Nafissatou Diédhiou avait été retrouvée pendue dans sa chambre, dans un immeuble de ce quartier où son époux était employé comme vigile.

Présumé meurtrier de la jeune dame, ce dernier a expliqué aux enquêteurs qu’elle se serait suicidée par pendaison. Une version rejetée par les policiers du commissariat de police de Grand-Yoff chargés de l’enquête. L’autopsie a conclu à une mort causée par une ‘’asphyxie mécanique, consécutive à une strangulation’’.

Le prévenu a été placé en détention préventive pour meurtre.

En mars dernier, le campus de l’université Gaston-Berger (UGB) de Saint-Louis (nord) a été le théâtre d’un drame, avec la mort d’une étudiante originaire de Bambey (centre). Son amant est soupçonné de l’avoir tuée.

Portée disparue depuis le 23 mars, Seynabou Ka avait été retrouvée morte deux jours plus tard, non loin du village de Ndiawdoune, situé à deux kilomètres de l’UGB.

Les enquêteurs de la section des recherches à la gendarmerie de Saint-Louis (nord) ont conclu à un ‘’homicide volontaire’’. Ils ont réussi à identifier et à interpeller le présumé meurtrier, un étudiant en en tourisme, et un complice présumé.

Les deux suspects ont été déférés devant les autorités judiciaires pour association de malfaiteurs, meurtre et recel de cadavre.

En mai dernier, le meurtre de la gérante d’un magasin multiservice à Pikine, dans la région Dakar, a ému aussi de nombreux Sénégalais. Cette mort tragique a poussé certains à réclamer même la restauration de la peine de mort dans l’arsenal juridique du pays, considérant que c’est un bon remède contre cette forme de violence.

Kiné Gaye avait été retrouvée morte sur son lieu de travail, baignant dans une mare de sang. Le présumé meurtrier, son collègue chargé de superviser la collecte des recettes de l’entreprise, lui a administré 37 coups de couteau à l’abdomen, selon les enquêteurs.

L’enquête ouverte par la police confirme qu’elle est décédée à la suite de ‘’coups et blessures par arme blanche‘’. Un collègue de la dame est soupçonné de l’avoir tuée. Dans un communiqué, la police a expliqué que ‘’des objets, en lien avec le crime, ont été découverts chez le suspect et placés sous scellés’’.

Le prévenu a invoqué devant les enquêteurs ‘’un besoin pressant d’argent’’ pour supporter les frais médicaux et le baptême de son premier enfant prévu deux jours avant le drame. Il a été placé en garde à vue pour ‘’assassinat commis avec barbarie’’.

En juillet dernier, dans la ville de Touba, le corps sans vie d’une jeune fille a été découvert dans un sac caché au fond d’un réservoir en plastique, à Darou Khoudoss. Ndèye Diop, élève en classe de CM1, avait été assassinée par son amant. Selon l’autopsie effectuée sur son corps, la victime, qui portait une grossesse de six semaines, a succombé à des blessures et à des coups causés à l’aide d’une arme blanche. L’autopsie fait état en même temps d’une asphyxie mécanique.

Le présumé meurtrier, un collégien, avait été inculpé et placé sous mandat de dépôt par un juge du tribunal de Diourbel, pour ‘’assassinat avec actes de barbarie’’.

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